16 février: retour à Lima
7:30 du matin, réveil assez doux fait par notre gentil mais un peu maladroit stewart pour le petit déjeuner. Au menu: un yaourt au fraise liquide, une barre de céréales, et un sandwich au jambon péruvien (c’est-à-dire du jambon reconstitué, dixit Louise qui a un avis expert sur la question etqui fut l’objet d’un débat réjouissant avec dame Bérangère; réjouissant surtout pour les spectateurs). Certes, la nuit ne fut pas la plus reposante pour tous (merci pour l’odeur de tes pieds Sidney!) mais la vue est à couper le souffle. Vaste désert coupé de temps en temps par des oasis verdoyantes.
13h, on a la joie de retrouver le trafic de Lima. Accablés par la chaleur étouffante, nous prenons les taxis pour rejoindre notre Hôtel au style colonial baroque et zoologique (pas moins d’un paon et sa paonne, qui semble peu impressionnée par la roue que déploie son beau, deux perroquets, troistortues, une foule de pigeons et un chat).
Mathilde aura un peu de mal à dormir sous letableau dudémon terrassé (sans doute travaillée par le dit démon…) tandis queBérangère ne semble pas perturbée parla représentation d’une femme dénudée.
14h30, on part à la conquête de l’Océan Pacifique. Pour cela, nous prenons, pendant 30 minutes, un charmant bus métropolitain avec la promiscuité qui l’accompagne. Arrêt Ricardo Palmanos estomacs criant famine, Mr Ordonaud, aventurier dans l’âme, nous trouve de quoi nous restaurer d’empanadas, notre rêve !
Puis, que voyons-nous ? Une plage de galets faisant face à un Océan déchainé, tel Yannick quand il a faim. Grande baignade pour certains, roulés comme les galets par les rouleaux qui attirent de nombreux surfeurs (certaines ne restent pas indifférentes à « un avion de chasse » qui passe avec sa planche sous le bras et qui est aussitôt baptisé comme le chien rencontré au MachuPicchu!!!). La sortie de l’eau se révèle assez difficile, la pente étant abrupte et les galets se dérobant sous les pieds.Cette virée à la plage se termine par le traditionnel jeu de cartes.
Petit temps libre pour se poser « tranquillou Bilou » dans le parc Kennedy, pendant que les G.O. sont partis chercher le dîner, à la Lucha Sancheria, établissement particulièrement réputé de Miraflores pour ses excellents hamburgers péruvien et ses frites (les meilleurs du Pérou dit la pancarte). Le garçon qui prend la commande ne manque pas de nous parler de Miss univers en apprenant que nous sommes français et nous demande si toutes les chicas sont tanto bonitas. Yannick répond que non en montrant Bérangère. Il sera punis comme il se doit.
Petite soirée pépouze dans le parc avec chants et cartes : l’essentiel. Enzo lie connaissances avec un couple de chanteurs, les guitaristes sont relayés par des rappeurs: il est temps de rentrer.Nous voilà sur le chemin du retour pour l’hôtel, même bus, même promiscuité.
Messe intime, sur la terrasse, pour ceux qui le souhaitent. Une vieille machine Singer (priez pour nous!) fera office d’autel et un vieux chiffon sera pudiquement jeté sur l’anatomie dévoilée d’un jeune éphèbe grec devant lequel Hubert officie. Dodo pour les autres, merci beaucoup pour cette fabuleuse journée qui clôture à merveille notre périple !
Flora et Henri.