Nous nousréveillonsde bonne heure et après avoir pris un bon petit déjeuner, nous retrouvons Pedropour nous rendredans un collègeoù il enseigne comme professeur de théâtre et de musique. Ce sont encore les vacances au Pérou, mais certains élèves et étudiants viennent renforcer leur niveau ou se préparer à la rentrée. Nous y rencontrons desenfants de 6 à 17 ans, qui viennent d’un peu partout (certains de villages si reculés qu’ils n’ont jamais vu de touristes)… Lorsque nousarrivonsdans l’écolecoloréeet de style colonial (c’est un ancien couvent de dominicaines),les enfants nous regardent avec de grands yeux. Timidement nous commençonsà parler avec eux ;c’estl’heure de la récréepour eux. Nous jouonsau foot contre eux (7-1 en faveur du Pérou: l’honneur est sauf grâce à Bertille, Romane et Mathilde qui ont marqué le seul but de l’équipe, Père Hubert ayant limité la casse en repoussant de nombreuses attaques). Leur cour est très grande : il y a de petits jardins, des boutiques où acheter de quoi se sustenter et même une reproduction de la grotte de Lourdes.
Une fois la récrée finie, nous nous répartissons dans les différentes classes, c’est l’événement: les enfants veulent que nous les prenions en photos, nous demandent des autographes ou des dessins de « la torre Eiffel »,c’est vraiment un moment émouvant. Nous avons ensuite droit à un cours de danses folkloriques sur la cour de l’école.
Après la visite du collège,nous reprenonsle taxi, direction un restaurant qui s’appelle « El Negro » (ami de Yannick, marié à une Estonienne), installé dans leur maison particulière,nous traversons le garage où nous pouvons admirer un superbe Dodge, et nous installons dans le jardin. Il s’agit d’un restaurant gastronomique où nous pouvons déguster les plats typiques de la cuisine péruvienne : ceviche (poissons et poulpes cuits dans le jus de citron), avocat aux légumes… Un pur délice. Tout le monde est réconcilié avec la cuisine du pays.
Après ce bon repas, nous allonschez Ana Sofia, qui nous reçoit dans sa famille (son père, sa tante et ses primes (cousins, cousines)), nous dégustonsde la sangria et mangeons (encore!) de nombreuses variétés de chips, l’accueil est très chaleureux.
Ensuite, nous retournonsà l’hôtel pour poser nosaffaires. Un temps libre nous estproposé de 18 à 20 heures pour nousbalader et faire nos derniers achats sur la Plazza Mayor d’Aréquipa et le marché couvert aux alentours, ceuxqui ne voulaientpas de ce temps libre avaient la possibilité de rester à l’hôtel pour se reposer. À partir de 20h, nous devons faire nos sacs car c’estla dernière journée àArequipa , nous ne partons pas sans mangerquelquesempanadas a l’hôtel. Une bonne nuit nous attend avant de nouvelles aventures.
Anne Juliette et Prisca.