Nous arrivonsà 4h du matin à Ica après un trajet de nuit en bus de 4h. La nuit ayant été un peu courte nous la prolongeons en nous installant dans la salon VIP de la station de bus qui, à même le sol,dans son duvet, qui, allongé sur les fauteuils de la salle d’attente, et ce, jusqu’à 8h. Vers 8h nous faisonsun brin de toilette dans les bañosde la station de bus.
Angel (qui porte bien son nom) nous prend en charge et se propose de nous assister toute la journée pour nous guider et organiser nos activités. Il nous emmène à la paroisse delSignorde Lunepour la messe dominicale que le Père Hubert concélèbre.Presque toutes les églises d’Ica sont fermées depuis un terrible tremblement de terre, en 2007. Qu’à cela ne tienne, les habitants très attachés au christianisme ont construit un immense hangar pour accueillir les fidèles et célébrer la messe. Nous nous rendonsensuite dans un centre commercial où nous sommesen autonomie pendant 1 heure (liberté, liberté chérie!). Après cela, nous allons mangerdans un marché typique. Des señoras d’un âge respectable nous préparent une cuisine rustique et roborative. Ici, le système D règne en maître: pas assez de fourchettes, on courre en acheter, une poêle qui manque, on envoie un enfant en emprunter une à côté…
Une fois le repas pris,nous montons dansdes taxis pour nous rendre aux dunes deHuacachina. Un paysage de Sahara, en plein milieu de l’Amérique du Sud. Arrivés en bas des dunes, nous prenons placedans d’énormesbuggys qui peuvent emporter jusqu’à 12 personnes, et c’est parti pour une course dans les dunes digne des plus spectaculaires manèges à sensation (Bérengère finit même par broyer 12 phalanges du pauvre Père Hubert qui a fait le mauvais calcul de s’asseoir à côté d’elle).
Après être arrivés à destination, au sommet d’une dune particulièrement abrupte, ceux qui le veulent ont la possibilité de ladescendre sur le ventre sur des planches (fabrication locale) de sandboarding. Sensations garanties !!! Emilien bat tous les records de distance et de vitesse et manque écraser un des guides.
Les buggys nous emmènent ensuitedans une oasis en plein milieu du désert, lieu de rencontre de tous les amateurs de sensation forte,où nous nous baignonsdans une piscine. La douche préalable nous permet de nous débarrasser du sable fin qui s’est infiltré absolument partout. Le respect n’est plus ce qu’il était, on ose couler l’innocent prof de philo qui nous accompagne. Tout ça se paiera…
Nous reprenonsensuite les taxis pour reprendre nos sacs de voyage,laissés auparavant dans une chambre d’hôtel louée à la journée (nous aussi, nous sommes mis au système D). Puis nous nous rendonsà la gare de bus pour repartirà 19h vers Arequipa. Nous pouvonsbénéficier d’un repas avant de nous endormir, les yeux encore remplis de toutes les merveilles vues aujourd’hui.